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La France regorge de belles régions alors il serait dommage de ne pas les découvrir !
Le temps passe vite ! C’est avec un peu de retard que j’arrive à la troisième étape de mon Marathon Touristique Jour 2.
Me voici de retour dans la Loire, après Sainte-Croix-en-Jarez, c’est la commune de Saint-Galmier qui figurera dans mes visites du département.
Que faire du côté de Saint-Galmier ?
Cette ancienne cité gallo-romaine, adossée à la colline qui domine le fleuve de la Loire, vous invite à flâner dans son vieux bourg pour y découvrir son patrimoine historique qui témoigne de la richesse de la ville au fil des siècles passés.
Loire Tourisme
Une fois votre tour terminé, succombé aux quelques galeries d’artistes dont les cimaises reçoivent de nombreuses expositions.
Direction l’Office de Tourisme. Avec un peu de chance, il y aura un circuit touristique de la ville affiché sur la vitrine.
Bon, je ne vous le cache pas… C’est assez rare que l’Office de Tourisme affiche à l’entrée le plan de sa ville. En général, il faut le demander au comptoir pour qu’il puisse en échange obtenir votre numéro de département et faire leurs statistiques. Malheureusement pour moi un dimanche après-midi ce type d’institution est fermée…
Heureusement, je vais rapidement tomber sur un plan de la ville. Certes, il n’y a pas de circuit touristique indiqué… Néanmoins, la carte affiche des points d’intérêts à ne pas louper.
Je prends donc quelques minutes pour dessiner un parcours logique qui me permettra de passer dans tous les recoins de la ville.
Un peu d’histoire
Après une bonne heure de marche, des montées, des descentes et des escaliers à n’en plus finir… Je peux vous confirmer que cette jolie commune vaut le détour. Le passé se lit sur les façades et les pas de l’histoire résonnent sur les pavés. Un lieu au charme incontestable, fleuri et plein de vie. Je comprends donc ces labels Villes Fleurie – 4 fleurs et Plus Beaux Détours de France.
Mon coup de cœur est décerné ici à l’Hôtel de ville. Il a été Construit à la fin du XIXe siècle sur les plans de l’architecte Etienne Boisson. Autrefois, il abriterait une salle pour la mairie, une salle pour la justice de paix, les salles de l’école des garçons et le logement des Frères.
C’est maintenant la Mairies de Saint-Galmier qui résident entre les murs de cette belle bâtisse. Le sous-sol voûté a lui accueilli dans un premier temps des prisons, puis les pompiers et aujourd’hui une grande salle d’exposition.
Arrive en deuxième place du classement : l’Église Saint-Galmier, de style gothique « flamboyant », localisé à côté de l’hôtel de ville. Construite entre 1420 et 1470 à la place de l’ancien château-fort. Le chevet de l’église, son clocher et sa façade figurent dans le classement des Monuments Historiques.
Les ruelles du vieux bourg se voient attribuer la troisième place du classement.
Entre la Porte de Saint-Etienne, la Maison Renaissance, la Chapelle Notre Dame des Pauvres, la Maison sur colonnes et le Cloître des Ursulines, Saint-Galmier présente un patrimoine riche et passionnant.
Saint-Galmier, la ville qui pétille !
© Loire Tourisme
J’aurais pu commencer par ça, me direz vous. Et oui ! La réputation de Saint-Galmier vient de sa source d’eau. Badoit, ça vous dit quelque chose ? Cette célèbre source d’eau qui jaillit naturellement gazeuse sur la commune depuis l’époque romaine.
C’est en 1837 que tout commence. Quand Auguste Saturnin Badoit prend le premier fermage de la source de Fonfort et y fait installer une petite usine d’embouteillage pour industrialiser cette eau. C’est d’ailleurs la première eau minérale à être commercialisée en bouteilles.
Pour en profiter sans en acheter, vous pouvez vous rendre directement au kiosque de puisage Badoit. La consommation de cette précieuse eau minérale naturellement gazeuse est autorisée à hauteur 1 litre par personne.
