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La France regorge de belles régions alors il serait dommage de ne pas les découvrir !
Désolé pour la photo de couverture de mon article… Elle est très loin d’illustrer notre visite dans ce petit village classé parmi les 100 Plus Beaux Détours de France.
Contrairement à cette vue ensoleillé illuminant la beauté de cette belle cité médiévale, c’est par un temps pluvieux et gris que notre visite s’effectuera.
Il faut admettre que la Région de la Nouvelle-Aquitaine n’apparait pas dans les guides des destinations ensoleillées de Janvier.
Mais pas d’inquiétude, le temps n’enlève rien au charme de ce lieu. Je ne voulais juste pas afficher en couverture une photo tristoune de cette petite commune. Vous n’auriez jamais cliquez sur le lien pour la découvrir !
Saint-Yrieix, une terre sacrée
Le nom de la ville tient ses origines d’un notable local chrétien nommé Aredius, Iriès en occitan. Ce dernier décida vers l’an 564 d’installer au sommet de la colline un petit monastère. À la mort du prêtre Aredius, le titre de Saint lui fut accordé et la cité devint Sent Iriès. Aujourd’hui appelé Saint-Yrieix suite à la francisation de l’occitan.
Avant de devenir un lieu réputé attirant de nombreux pèlerins dans son monastère, transformer avec le temps en collège de chanoines, cette cité médiévale était connue en raison de la présence de gisements aurifères. Exploitées pendant des siècles et stoppées par la conquête romaine, ces mines d’or furent de la cité un carrefour économique important.
L’intérêt pour les sols de Saint-Yrieix réapparut vers 1768, lorsque que le chirurgien Jean-Baptiste Darnet signale l’existence de terres aux propriétés fortes interessantes : le kaolin. Un petit minéral blanc appelé aussi argile blanche.
En 1771, sous les ordres du roi, Darnet est chargé de diriger l’extraction de cette petite merveille aux propriétés thérapeutiques. Une dizaine de carrières s’ouvrent donc dans les allantours.
Le kaolin n’est pas seulement réputé pour ses propriérés térapeutiques ! C’est aussi la matière première utilisée dans la fabrication de la porcelaine ! C’est donc en 1774, que la 1er manufacture de porcelaine dure est édifiée par le Comte de La Seynie à Saint-Yrieix-La-Perche. Le site archéologique de Marcognac témoigne encore de cette aventure industrielle.
Mais aussi une terre de gourmandises
Décidément, la terre ici offre des merveilles !!
Vous connaissez surement la première merveilles du coin : les madeleines « Bijou » 🤗 dont la renommée est nationale. Et oui, ici les madeleines c’est une histoire de tradition qui remonte XIXème siècle.
Ensuite la deuxième merveille culinaire se croque à pleines dents : la pomme golden AOP ! Arrivée dans les années 50, les vergers couvrent aujourd’hui tout le territoire.
Et pour finir, les amateurs de viandes doivent le savoir : Le veau de Saint-Yrieix. Une spécialité produite uniquement sur le bassin de Saint-Yrieix reconnu pour être un label d’exception.
Une cité médiévale réaménagée et embellie
Côtoyée par les paysages verdoyants du Périgord et longeant la rivière du Couchou, cette cité médiévale enchante flâneurs et curieux par ses ruelles pittoresques dallées.
L’association Ville et Métiers d’Art
Maintenant que vous savez presque tout, il est temps de se laisser porter dans les rues du quartier historique du bourg.
Afin de redonner à la cité toute son authenticité, le quartier historique a connu d’importants travaux.
Aujourd’hui, la cité médiévale s’ouvre sur la place Attane dominée par la magnifique Collégiale du Moustier. À côté, s’élève la Tour du Plô. Unique vestige civil du monde féodal qui était le donjon médiéval des Vicomtes de Limoges. Érigée pour protéger la population mais aussi pour la dominer et imposer les droits de police et de justice.
Le reste du quartier historique est aménagé de petites ruelles pavées bordées de beaux hôtels particuliers en pierres blanches et pans de bois.
Je vous souhaite donc une belle visite, pour ma part, je rentre à la maison, il est l’heure de l’apéro 😋.
